AVIS IMPORTANT

Le Bourgmestre croit devoir attirer l’attention de ses concitoyens sur les dangers très sérieux qui pourraient résulter pour eux dans le cas où, des perquisitions étant opérées dans les maisons, on y trouverait des armes.

Il les invite, en conséquence, à déposer à l’hôtel de ville les armes et les munitions dont ils sont détendeurs. Ces armes et ses munitions resteront sous la garde des autorités communales.

Virton, le 16 août 1914

Le Bourgmestre, LAMBINET-JEANTY


Dès la mi-août, les civils sont invités à déposer leurs armes à la maison communale afin d’éviter tout accrochage avec l’ennemi.

Pour justifier leurs actes ignobles, les Allemands prétendent que les civils leur tirent dessus, depuis leur maison. Ils les appellent des « francs-tireurs ».

Les civils sont sans défense

En mars 2013, un moment historique. L’ambassadeur d’Allemagne vient jusqu’à Arlon pour prononcer un discours où il reconnaît les crimes et les atrocités commises par l’armée allemande 100 ans plus tôt.

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Il n’y a pas que dans nos villages que les Allemands ont exécuté, incendié, maltraité, torturé de malheureux civils laissés sans défense… Rien qu’en province du Luxembourg, ce ne sont pas moins de 786 hommes, femmes et enfants qui ont péri en l’espace de deux ou trois jours… Des actes bien difficiles à comprendre pour nous, encore aujourd’hui…

Dès qu’ils sont sur le sol belge, les Allemands accusent les Belges de leur tirer dessus. Le comte de Briey était le gouverneur de la Province du Luxembourg en 1914. Le 13 août, il est à Arlon où il rencontre des membres de l’armée allemande. Lors d’un échange, voici ce qu’il apprend: «  C'est malheureux pour vous, car ce matin même on nous a téléphoné que 30 paysans (dreizig Bauern) avaient tiré sur une de nos patrouilles et tué un de nos hommes. Pour ce fait le village sera brûlé”.

 

« Le sort de Ethe est déjà scellé »