Cette photo de 1916 montre que deux ans après les combats, le village est loin d’être reconstruit. Devant les maisons, sur les « usoirs » des monticules de gravas ont remplacé le fumier…
Tous au boulot! Tous les hommes du village sont à pied d’œuvre pour redonner aux maisons incendiées et détruites par les combats leur allure d’antan…
Se nourrir est primordial mais cela ne suffit pas: un toit est indispensable. Or, on l’a vu, de nombreuses maisons ont été incendiées par les Allemands au mois d’août. Des rues, parfois des quartiers entiers sont à reconstruire… Les bonnes volontés sont à pied d’œuvre mais il faut aller vite; de plus, on a pas toujours les moyens d’acheter des matériaux de qualité: on pare au plus pressé et au meilleur marché… C’est ainsi que voient le jour les « maisons du Comité »: ce sont de petites maisons basses, modestes et peu confortables. Certaines sont encore visibles aujourd’hui dans les villages…