Un peu après la guerre de 1914, nous reçûmes d’Amérique de la farine, des meubles. J’ai encore une table et une armoire et des layettes. Nous étions déjà cinq enfants. Nous n’avions pas reçu beaucoup, nous étions sinistrés. Cela s’est dit dans le village. Le vicaire du village qui habitait au château vint chez nous et dit  à mon père  : «  vous passerez le soir dans la prairie en face de chez vous et vous viendrez au château, je vous donnerai quelque chose  ». C’était là que les distributions avaient lieu.


Témoignage de Maria Bailleux de Gomery, dont la maison a été  incendiée par les Allemands

Nous l’avons vu: les Allemands réquisitionnent tous les vivres et les biens que les civils possèdent: des récoltes de pommes de terre jusqu’aux stères de bois de chauffage en passant par les matelas ou encore le mobilier. Dans les villes comme dans les villages, dans toute la Belgique, les gens sont affamés… Heureusement, dès le mois d’octobre, la Commission de Secours pour la Belgique est créée. Son président, un certain Herbert Hoover, qui à la demande de quelques industriels belges met sur pied une aide humanitaire dans le but d’approvisionner la Belgique.

Herbert Hoover  sera président des Etats-Unis  de 1929 à 1933 Extrait du journal,  « Nouvelles du jour », de décembre 1914

 Le Comité obtient l’aide de l’Espagne et de la Hollande, deux pays neutres tout au long du conflit. Ils vont négocier avec les Allemands afin qu’ils ne touchent pas à ces denrées venues de loin… Toutefois,toutes sortes de conseils sont donnés à la population afin que l’ennemi ne s’en accapare pas…  

#top #top Table 3 Se nourrir, se chauffer, se vêtir: une aide inattendue venue de loin… Source:wcm