Un des temps forts des combats de l’Yser est certainement l’ouverture des écluses de Nieuport à la fin du mois d’octobre 1914. L’inondation de la plaine marque l’arrêt définitif de l’avancée ennemie sur notre territoire.
Tout d’abord, ils -les Allemands- sont ralentis en Belgique. Ensuite, même si elle est une incontestable victoire allemande, la bataille des Frontières a coûté chère en vies humaines, aussi du côté allemand. Les forces de l’ennemi s’épuisent également en Flandre, du côté de la Mer du Nord, non loin d’Ostende. Dès le début du mois de septembre, les Français peaufinent une contre-attaque: c’est la bataille de la Marne. L’avancée allemande est arrêtée: le front se stabilise le long d’un axe qui traverse la France d’ouest en est.
Les points d’explosions montrent les grands champs de bataille des combats de la Marne et des combats des Flandres.
La petite armée belge ne parvient pas à empêcher la progression allemande et la destruction des forts de Liège.
Une déferlante de soldats allemands traverse la Belgique au pas de charge dans le but de gagner la France. Leur objectif: Paris. Mais, leur plan ne se déroule pas tout à fait comme prévu.
Pendant ce temps, l’armée belge tente de maintenir sa résistance depuis Anvers. Mais, la ville finit par céder sous les incessants bombardements allemands, obligeant l’armée belge à se replier derrière l’Yser, un petit fleuve à cheval sur la Belgique et la France. La Belgique libre se réduit désormais à ce petit bout de terre que les soldats défendront vaillamment durant les quatre années de guerre.
En tout, ce sont près de 370 000 soldats belges qui ont été envoyés au front durant ces quatre années de guerre.